Harcèlement sexuel : un professeur de Göttingen perd 2 000 euros de salaire !

Harcèlement sexuel : un professeur de Göttingen perd 2 000 euros de salaire !

Un verdict pas vraiment agréable pour un professeur de l'université de Göttingen : le tribunal administratif supérieur (OVG) de Lunebourg a décidé qu'il aurait moins d'argent en poche à l'avenir en raison d'un grave manquement à ses obligations de fonction publique. Selon [ndr], le 30 juin 2025, le tribunal a annoncé que le scientifique, nommé à vie en 2011, serait rétrogradé de deux grades pour cinq ans ; Cela se traduit par une perte de salaire mensuelle d'environ 2 000 euros. Le tribunal administratif de Göttingen avait déjà rendu un jugement correspondant en octobre 2023.

Que s'était-il passé exactement ? Aux yeux du tribunal, le professeur n'a pas été tout à fait exemplaire pendant des années : il aurait harcelé sexuellement plusieurs étudiantes, doctorantes et employées. Au total, 44 allégations individuelles ont été formulées et le harcèlement sexuel a été prouvé dans neuf cas. Le tribunal a jugé que le professeur avait exploité sans vergogne sa position de pouvoir pour mettre les jeunes femmes scientifiques dans une situation désagréable.

Chemin vers la rétrogradation

Comme le montre l’histoire, le chemin menant à ce verdict a été tout sauf court et simple. Les premiers indices de comportements inappropriés sont apparus dès 2012, ce qui a donné lieu à des discussions officielles. Toutefois, celles-ci n’ont pas eu d’effet durable car le comportement du professeur n’a pas changé. En 2017, il a finalement été banni des affaires officielles et interdit d’entrer dans le bâtiment. En 2018, l'université a déposé une plainte disciplinaire dans le but de le démettre de ses fonctions dans la fonction publique.

Ce qui est particulièrement remarquable, c'est que le Tribunal administratif supérieur n'a pas imposé la peine la plus élevée malgré les graves allégations et la longue durée de la procédure (huit ans). Le tribunal a fait valoir que l'absence d'avertissement écrit et la longue durée de la procédure avaient joué un rôle. Néanmoins : Les décisions qui ont été prises dans le cadre de la procédure disciplinaire sont claires. Le tribunal a constaté une faute manifeste qui ne peut être tolérée.

Le contexte juridique et les conséquences

La situation du professeur n’est pas qu’un cas isolé. Selon [database.nwb.de], les fonctionnaires et les employés du secteur public peuvent s'attendre à des sanctions disciplinaires importantes en cas de délits sexuels graves, même s'ils ont été commis pendant leur temps libre. Cela signifie qu’une mesure disciplinaire comme celle prise ici contre le professeur peut avoir des conséquences considérables sur sa carrière. Dès que l'employeur a connaissance d'allégations pénales, une procédure disciplinaire est souvent engagée avant même qu'une condamnation pénale ne soit prononcée.

Dans le cas du professeur, c'est clair : son comportement a non seulement porté atteinte à sa réputation professionnelle, mais pourrait à terme lui coûter son existence de fonctionnaire. La perte de fiabilité et de fiabilité en public ne doit pas être sous-estimée ici, comme le souligne également [le droit pénal de la défense en matière sexuelle]. Cela montre avec quel sérieux les institutions de service public réagissent à de tels incidents afin de maintenir la confiance du public dans leurs fonctionnaires.

Reste à savoir comment l'affaire évoluera sur le plan public et académique, et si le jugement pourra finalement être exécuté dans le but de le retirer du statut de fonctionnaire. Mais une chose est sûre : les conséquences d'un comportement inapproprié dans la vie professionnelle sont aujourd'hui plus strictes que jamais et se défendre contre de telles attaques est pris très au sérieux.