Brême recevra 140 millions d'euros supplémentaires : aide à la rénovation en vue !
Brême et Bremerhaven pourraient recevoir jusqu'à 140 millions d'euros par an sous forme de nouveaux prêts, grâce aux modifications législatives prévues.

Brême recevra 140 millions d'euros supplémentaires : aide à la rénovation en vue !
Il se passe quelque chose dans le paysage financier de Brême : le gouvernement fédéral prévoit une modification décisive de la loi sur les aides à la restructuration, qui donnera à l'État la possibilité de recevoir jusqu'à 140 millions d'euros supplémentaires par an. Cette nouvelle marge de manœuvre financière pourrait aider Brême et la Sarre à mieux répondre aux défis financiers. Un premier pas dans cette direction pourrait avoir lieu dès mercredi, lorsque le cabinet examinera la loi. Buten et l'intérieur des terres rapporte que les changements visent à permettre aux deux pays de contracter de nouveaux emprunts sans perdre l'aide à la restructuration de 400 millions d'euros chaque année accordée depuis 2020.
La situation à Brême est actuellement tendue : les revenus ont chuté ces dernières années, avec une prévision d'une baisse des revenus de 17,1 millions d'euros pour 2027, qui pourrait atteindre près de 60 millions d'euros par an d'ici 2029. Dans ce contexte, le changement prévu est encore plus important. La réforme permettrait à Brême de contracter une dette égale à 0,35 pour cent du produit intérieur brut – une indication que le ministère des Finances propose des options utiles pour stabiliser la situation budgétaire. Le Sénat de Brême doit maintenant se préparer à ce qui, s'il était approuvé par le Cabinet fédéral, le Bundestag et le Bundesrat, pourrait conduire à l'obtention d'argent supplémentaire, qui serait ensuite réparti entre Brême et sa municipalité de Bremerhaven.
La réduction de la dette comme condition
Un aspect important de cette nouvelle réglementation est que Brême et la Sarre restent déterminées à réduire leurs dettes élevées. C'est le prix des aides à la restructuration, qui représentent un défi majeur sans autorisation de contracter des emprunts. La situation nécessite une bonne planification financière afin de maintenir la position de trésorerie stable et en même temps de réaliser les investissements nécessaires. Le courrier Weser note que l'approbation des organes politiques supplémentaires requis constituera l'obstacle décisif.
La sensibilité de cette modification législative se reflète également dans le contexte politique plus large, car l’assouplissement du frein à l’endettement, décidé au printemps par le Bundestag et le Bundesrat, ouvre de nouvelles perspectives aux Länder. Brême n'est pas seule, la Sarre est également confrontée à ce défi. Beaucoup dépend donc des décideurs politiques responsables, qui espèrent désormais que l’accord nécessaire sera conclu le plus rapidement possible. Dans cette phase importante de la politique financière de Brême, le soutien du gouvernement fédéral sera probablement crucial pour garantir les développements futurs.