Les citoyens de Stralsund se plaignent : l'interdiction des armes nucléaires est au bord du gouffre !

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Stralsund porte plainte contre le stationnement d'armes nucléaires ; Le tribunal administratif de Greifswald se prononce sur le droit civil d'avoir son mot à dire.

Stralsund klagt gegen Atomwaffen-Stationierung; Verwaltungsgericht Greifswald entscheidet über Bürgerrechtliche Mitspracherechte.
Stralsund porte plainte contre le stationnement d'armes nucléaires ; Le tribunal administratif de Greifswald se prononce sur le droit civil d'avoir son mot à dire.

Les citoyens de Stralsund se plaignent : l'interdiction des armes nucléaires est au bord du gouffre !

Le conflit autour de l’absence d’armes nucléaires à Stralsund, l’une des plus anciennes villes hanséatiques d’Allemagne, continue de faire rage. Le 2 décembre 2025, les citoyens de Stralsund porteront plainte contre le maire Alexander Badrow (CDU). Ce conflit a été déclenché par une résolution adoptée par les citoyens en décembre 2024. La zone urbaine doit donc rester exempte d'armes nucléaires, ce qui signifie que ni le stockage, ni le transport ni le stationnement de ces armes ne peuvent avoir lieu à travers la zone urbaine. Cette motion a été largement initiée par les factions Die Linke et Bürger für Stralsund/Adomeit, dans le but d'envoyer un signal contre la course aux armements nucléaires.

Cependant, le maire Badrow considère cette décision comme juridiquement intenable. Il affirme que les citoyens n’ont pas le pouvoir de décider de la politique fédérale de défense. Cette matière relève exclusivement de la compétence du gouvernement fédéral. Pour donner une autre tournure au tout, Badrow invoque le traité 2+4, qui stipule que le stationnement d'armes nucléaires sur l'ancien territoire de la RDA n'est pas autorisé. [NDR](https://www.ndr.de/nachrichten/mecklenburg-vorpommern/vorpommern/buergerschaft-stralsund-klagt-gegen-hypothetische-atom Waffen,mvregiogreifswald-2082.html) rapporte que le différend sera désormais tranché devant le tribunal administratif de Greifswald, et la faction Die Linke espère créer un précédent pour permettre aux communautés de mieux s'exprimer dans ce domaine sensible. zone.

Focus sur le contrat deux plus quatre

Pour mieux comprendre le contexte de ce différend, il convient de jeter un coup d’œil au contrat deux plus quatre. Celui-ci a été signé à Moscou le 12 septembre 1990 et est entré en vigueur le 15 mars 1991. Il est considéré comme un règlement décisif qui a déterminé les aspects de politique étrangère et de sécurité de l'unification allemande et a ainsi marqué la fin de l'après-guerre en Allemagne. Le traité met fin aux droits et responsabilités des quatre puissances victorieuses et confirme les obligations existantes de l'Allemagne en vertu du droit international. Cela signifie également qu’il n’est pas prévu de stationner des armes nucléaires dans l’ex-RDA. Wikipedia mentionne que le traité est considéré comme un chef-d'œuvre de la diplomatie et fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2011.

Il est intéressant de noter que le retrait des forces soviétiques à la fin de 1994 a été un autre point important des négociations, qui ont eu lieu à un moment où la RDA était aux prises avec une crise économique et démographique massive. Ces discussions et les défis qui en découlent ont contribué à mettre en branle le traité 2+4 et à illustrer à quel point la question de l'armement et de la sécurité est sensible en Allemagne. Agence fédérale pour l'éducation civique décrit que les parties contractantes se sont mises d'accord sur des règles contractuelles concernant les conditions et le séjour des forces armées soviétiques en RDA.

Le conflit à Stralsund montre à quel point les répercussions des contrats historiques tels que le 2+4 sont fortes sur la politique locale d'aujourd'hui. Il reste à voir comment le tribunal administratif décidera et si cela pourrait avoir des conséquences importantes sur la participation des communes aux questions de politique de sécurité.