Strobl appelle à l'unité : c'est ainsi que le Bade-Wurtemberg traite l'AfD !
En juin 2025, la conférence des ministres de l'Intérieur a eu lieu à Bremerhaven pour discuter de la manière de gérer l'AfD et la sécurité intérieure.

Strobl appelle à l'unité : c'est ainsi que le Bade-Wurtemberg traite l'AfD !
Que se passe-t-il dans le monde politique ? La Conférence des ministres de l'Intérieur (IMK) à Bremerhaven suscite actuellement de nombreux débats, notamment au sujet de l'AfD. Le ministre de l'Intérieur du Bade-Wurtemberg, Thomas Strobl (CDU), souligne l'importance d'être unis face à l'AfD. Selon Strobl, la politique doit être proche des préoccupations des citoyens et prendre leurs problèmes au sérieux. Cela a été rapporté par le portail Ludwigsbourg24.
L'IMK de Bremerhaven, qui se réunit jusqu'à vendredi, traite de divers sujets, notamment la sécurité intérieure, la migration ainsi que la controversée AfD. L'intérêt est grand, d'autant plus que l'AfD a obtenu 43 % des voix dans une circonscription lors d'élections fédérales. Malgré un débat intense sur une éventuelle interdiction du parti, aucune décision concrète n'est actuellement attendue sur la manière dont ZDF aujourd'hui signalé.
L'attitude des ministres
Strobl souligne qu’il est important de maintenir les efforts extrémistes à l’écart de la société. Tous les ministres de l’Intérieur ont convenu de travailler en étroite collaboration pour garantir une approche uniforme dans leurs relations avec l’AfD. Des normes spéciales devraient s'appliquer aux extrêmes : pas d'armes pour les extrémistes et pas d'extrémistes dans la police ou dans la fonction publique. Le ministre de l'Intérieur de Hesse, Roman Poseck (CDU), exprime quant à lui ses inquiétudes quant à une éventuelle procédure d'interdiction de parti et réclame davantage de preuves pour une telle décision. Il a averti que cela exercerait une pression supplémentaire sur la démocratie.
Vendredi, l'IMK n'a pas pris la décision d'interdire un parti, ce qui a été particulièrement critiqué par certains Länder, comme Brême. Le maire Andreas Bovenschulte (SPD) appelle à une procédure organisée pour examiner une demande d'interdiction. Cependant, les courants au sein de la Chambre d’État sont incohérents, comme le montrent d’autres rapports.
Radicalisation et classifications d’extrême droite
La radicalisation de l’AfD a été clairement visible ces dernières années et a fait l’objet d’un large consensus parmi les observateurs. Les estimations évaluent le nombre de membres extrémistes à environ 11 300, ce qui correspond à environ 30 % du total des membres. L’AfD est classée comme « certainement d’extrême droite » par l’Office fédéral de la protection de la Constitution. Le parti propage une vision ethnocentrique qui contredit l’ordre démocratique fondamental, selon l’analyse de l’Agence fédérale pour l’éducation civique, qui détaille les dangers de l’AfD et sa rhétorique. Cette évaluation bénéficie également du soutien de personnalités politiques comme Christian Pegel (SPD), qui appelle à un débat politique avec l'AfD au lieu d'évoquer la perspective d'une interdiction.
Au cours des dernières années, des départs notables de l’AfD ont eu lieu pour des raisons à la fois personnelles et politiques. Les critiques préviennent qu’une interdiction de parti pourrait renforcer l’AfD et la faire apparaître comme un martyr. Une interdiction devrait également être portée devant la Cour constitutionnelle fédérale et la Cour européenne des droits de l'homme, que beaucoup considèrent comme compliquées et longues.
Le débat sur la manière appropriée de gérer l’AfD reste vif et complexe. Une approche intelligente et réfléchie est nécessaire, que ce soit par le biais d’une confrontation politique ou d’un débat social. L’IMK a ouvert ici un débat important qui résonnera probablement longtemps.