Sarre et Brême : investir désormais possible grâce au frein à l'endettement !
Brême bénéficie d'une nouvelle aide à la rénovation : 400 millions d'euros pour les investissements dans les infrastructures et l'économie à partir de 2025.

Sarre et Brême : investir désormais possible grâce au frein à l'endettement !
Le 23 juillet 2025, le Conseil des ministres fédéral a décidé de modifier de manière décisive la loi sur l'aide au développement, ce qui a un impact particulier sur la situation financière des Länder de Brême et de la Sarre. À l'avenir, ces deux Länder, qui ont chacun reçu 400 millions d'euros de financement supplémentaire du budget fédéral sur plusieurs années, bénéficieront d'un accès plus facile aux prêts. Ces mesures sont liées à des conditions telles que la preuve d'une consolidation budgétaire et des mesures visant à renforcer l'économie. Deutschlandfunk rapporte que le frein à l'endettement des Länder a été assoupli et qu'ils sont désormais autorisés à contracter des emprunts jusqu'à 0,35 pour cent du leur produit intérieur brut par an.
Cette réglementation était initialement exclue pour Brême et la Sarre, mais le ministre des Finances Lars Klingbeil souligne la nécessité d'investir davantage dans les infrastructures, l'éducation, la numérisation et la santé. Le projet de loi, tel que publié sur le site Internet du Ministère fédéral des Finances décrit comme une étape supplémentaire visant à donner aux États et aux municipalités une plus grande marge d'action. Cela se produit par rapport à un volet structurel prévu qui a été prévu dans la convention collective du 2 juillet 2025 et qui permet un meilleur financement des dépenses futures.
Impact sur les municipalités
L’un des points cruciaux est que la modification de la loi encourage tous les Länder à investir davantage dans les infrastructures de base. Les problèmes actuels, tels que les trains non ponctuels et les écoles délabrées, sont difficiles à ignorer. Le Agence fédérale pour l'éducation civique décrit que l'Allemagne a un retard d'investissement important, qui nécessitera environ 600 milliards d'euros d'investissements supplémentaires dans les années à venir. De plus, une enquête montre une baisse de la satisfaction à l’égard des infrastructures, passant de 54 % en 2016 à seulement 35 % en 2024.
Les nouvelles réglementations applicables à Brême et à la Sarre visent à répondre à ces griefs. Cela ouvre également la voie aux infrastructures dégradées de ces Länder. Klingbeil souligne l'importance des investissements pour la capacité future des États et des communes à agir pour relever les défis de l'évolution démographique et de la pyramide des âges.
Un regard vers le futur
Les anciennes dettes municipales sont un autre « fantôme » dans la situation financière de nombreuses villes et communes. Le gouvernement fédéral vise une solution globale à ce problème. Cela se reflète, entre autres, dans le plan d'investissement existant, qui prévoit 100 milliards d'euros spécifiquement pour des domaines tels que la protection civile, les infrastructures de transport et l'éducation numérique. Les besoins d'investissement ne sont pas minimes : la Fédération de l'industrie allemande estime qu'il manquera au moins 400 milliards d'euros au cours des dix prochaines années.
Les modifications apportées à la loi sur les aides au développement représentent une nouvelle étape dans une série de réformes visant à élargir la marge de manœuvre financière des Länder et à stimuler ainsi les investissements vitaux dans les infrastructures. Le temps presse et les signes indiquent qu’il faut agir si l’Allemagne veut relever les défis de la prochaine décennie.