Accusation de soutien à l'extrémisme de droite : Yilmaz se défend pendant la campagne électorale

Transparenz: Redaktionell erstellt und geprüft.
Veröffentlicht am

Samet Yilmaz, candidat du Parti Vert à la mairie de Kiel, fait face à des allégations de soutien à des groupes d'extrême droite.

Samet Yilmaz, OB-Kandidat der Grünen in Kiel, sieht sich Vorwürfen der Unterstützung rechtsextremistischer Gruppen gegenüber.
Samet Yilmaz, candidat du Parti Vert à la mairie de Kiel, fait face à des allégations de soutien à des groupes d'extrême droite.

Accusation de soutien à l'extrémisme de droite : Yilmaz se défend pendant la campagne électorale

À Kiel, la situation est en ébullition : le candidat des Verts à la mairie, Samet Yilmaz, est confronté à de violentes accusations qui ressortent d'un article du « Spiegel ». L'homme politique accusé aurait soutenu un festival organisé par des extrémistes de droite turcs. Yilmaz nie catégoriquement ces allégations et les qualifie de « diffamatoires ». Le groupe parlementaire SPD demande désormais une enquête approfondie sur les incidents

Les allégations visent un événement survenu en juin dans le parc du chantier naval de Kiel, au cours duquel Yilmaz a travaillé en tant que chef de l'Office pour la protection de la Constitution. Il aurait fait campagne avec succès pour que les travaux de démantèlement aient lieu plus tard, lors de la « Journée turque », en raison du mauvais temps. L’événement est soupçonné d’avoir servi de plateforme à l’organisation d’extrême droite « Loups Gris ». La Communauté turque de Kiel et environs e.V. avait demandé l'utilisation du parc du chantier naval et son président a fait le controversé salut du loup lors de l'événement.

Des conséquences importantes pour Yilmaz

En plus d'être accusé de soutien à un groupe d'extrême droite, Yilmaz a également perdu son habilitation de sécurité et a été transféré dans un autre département du ministère de l'Intérieur. Cette décision est le résultat d'un audit de sécurité qui a soulevé des doutes sur sa fiabilité. Il a auparavant travaillé comme chef du département d'évaluation de l'extrémisme à connotation étrangère.

Kiel est généralement connu comme un fief des Verts et l'élection du nouveau chef de l'administration, le 16 novembre, approche à grands pas. Alors que les Verts soutiennent Yilmaz et soupçonnent une campagne ciblée contre lui, les bulletins de vote pour l'élection vont bien au-delà de cette question. Le maire sortant Ulf Kampf du SPD ne se représente pas et d'autres candidats, dont Gerrit Derkowski de la CDU, se préparent pour la campagne électorale.

Données et arrière-plans

Les reportages sur Yilmaz et les incidents entourant la fête turque s’inscrivent dans un contexte plus large de mouvements extrémistes croissants en Allemagne. Selon le rapport de l’Office fédéral pour la protection de la Constitution de l’année dernière, le nombre potentiel d’extrémistes de droite a augmenté à plus de 50 000, dont plus de 15 000 sont considérés comme « orientés vers la violence ». Les autorités de sécurité mettent de plus en plus en garde contre le danger que représentent la propagande en ligne et les auteurs d’actes autoradicalisés qui agissent sans lien apparent, les « loups gris » étant également considérés comme un groupe pertinent dans ce spectre.

Yilmaz n'a commenté les allégations que dans une vidéo Instagram et n'a pas été en mesure d'aborder les problèmes spécifiques pour des raisons juridiques. Il a toutefois souligné qu'il luttait contre le nationalisme turc et soutenait la démocratie.

La ville de Kiel se pose désormais la question de savoir comment les débats politiques sur l'extrémisme et les prochaines élections s'influenceront mutuellement. Les développements ultérieurs doivent être suivis avec intérêt car ils peuvent avoir des conséquences considérables sur le climat politique à Kiel et éventuellement au-delà.

NDR rapporte que...
Le monde rapporte que...
Le Süddeutsche Zeitung rapporte que...