Action nationale contre le discours de haine : la police dans MV est également active !
Action nationale contre la haine sur Internet : la police de MV participe à des enquêtes sur des messages haineux et des insultes criminelles.

Action nationale contre le discours de haine : la police dans MV est également active !
Dans le cadre d'une étape décisive contre la haine et l'agitation sur Internet, une campagne nationale a eu lieu aujourd'hui sous la direction du Office fédéral de la police judiciaire (BKA) au lieu de. La police a également participé aux mesures en Mecklembourg-Poméranie occidentale, bien qu'aucune perquisition n'y ait été effectuée. L'enquête s'est concentrée sur une affaire à Neubrandenbourg, qui concerne notamment des insultes contre la politicienne de l'AfD Alice Weidel.
Selon le Journal sud-allemand Lors de cette journée d'action, plus de 180 mesures ont été mises en œuvre dans le cadre de plus de 140 enquêtes, dont la délivrance de plus de 65 mandats de perquisition. De nombreux suspects ont été interrogés. Le ministre de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie, Herbert Reul (CDU), a clairement indiqué que les incendiaires numériques ne devaient pas se cacher derrière des téléphones portables ou des ordinateurs.
Un défi croissant : les crimes haineux sur Internet
Les défis liés à la lutte contre les crimes haineux n’ont cessé de croître à l’ère numérique. Les experts déplorent que les autorités nationales et judiciaires, en particulier la police, ne fassent pas assez pour lutter contre ces crimes. Le Blog Privé souligne l’absence d’une stratégie policière numérique efficace pour lutter contre les crimes de haine. Les mesures préventives, en particulier, pourraient souvent s'avérer insuffisantes.
Les statistiques montrent une augmentation inquiétante : selon le BKA, le nombre de messages haineux criminels a plus que quadruplé entre 2021 et 2024. Les deux tiers de ces messages haineux proviennent du spectre de droite, mais les idéologies de gauche, religieuses ou étrangères sont également concernées. Au total, 10 501 cas de crimes à motivation politique ont été enregistrés en 2021, dont 2 411 étaient des crimes de haine.
Un spectre appelé discours de haine
Le discours de haine fait référence à l’expression linguistique d’une aversion ou de préjugés à l’égard de certains groupes sociaux et peut avoir des conséquences sociales importantes. Cette forme d’expression peut souvent être considérée comme une infraction pénale, même si elle porte généralement atteinte à la dignité humaine et aux droits de la personne. Le problème est encore compliqué par le fait que de nombreux utilisateurs ne signalent pas les contenus potentiellement criminels. Environ un quart d’entre eux prennent l’initiative de signaler ces contenus aux opérateurs de plateforme.
Dans l’ensemble, il convient de noter que la lutte contre les crimes haineux en ligne est une tâche qui incombe à la société dans son ensemble. Avec cette dernière journée d'action, les autorités tentent non seulement de réagir, mais aussi d'arrêter de manière proactive les auteurs de messages haineux. Il reste à voir si les mesures dureront et feront réellement une différence – mais cette décision montre que quelque chose est enfin en train d’être fait.