Greifswald : le tribunal arrête l'expulsion après un geste controversé à Auschwitz
Deux étudiants de Greifswald sont envoyés à Auschwitz après un geste d'extrême droite ; Le tribunal arrête temporairement l’expulsion de l’école.

Greifswald : le tribunal arrête l'expulsion après un geste controversé à Auschwitz
Un incident survenu au camp de concentration nazi d'Auschwitz fait sensation à Greifswald : deux étudiants de la Fischerschule ont enregistré une vidéo lors d'un voyage d'études dans laquelle un étudiant montre un geste d'extrême droite. Cette vidéo s'est retrouvée sur TikTok et la vague a frappé lorsque le ministère de l'Éducation a immédiatement annoncé des mesures réglementaires strictes et expulsé les élèves de l'école après que la vidéo ait été connue, rapporte Journal de la mer Baltique.
En conséquence, l’attention s’est également tournée vers la direction de l’école, qui n’a pas signalé l’incident dans les meilleurs délais. Ce n'est qu'après l'intervention du ministère de l'Éducation qu'ils ont déposé une plainte pénale auprès de la police. Le tribunal administratif de Greifswald a alors stoppé l'expulsion de l'école parce qu'il avait découvert des vices de forme et de matériel dans la décision. Cela signifie que les conditions d'expulsion n'étaient peut-être pas remplies, comme la crainte qu'une exclusion temporaire aurait pu être suffisante ou qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves.
La procédure judiciaire
L'avocat de l'étudiant, visible dans la vidéo, critique l'ensemble de la situation et parle d'un préjugé. Selon lui, le signal de la main ne peut être vu que brièvement et ne peut pas être interprété comme un geste de puissance blanche, qui, dans les cercles d'extrême droite, symbolise la supériorité de la « race blanche ». Ce qui est intéressant, c’est que le geste peut aussi être interprété comme « ok » dans le langage du plongeur, ce qui crée une confusion supplémentaire.
Cependant, le tribunal administratif n’a même pas précisé clairement s’il classait le signe comme « ok » ou comme pouvoir blanc. Lors de la décision, la procédure d'urgence s'est déroulée à huis clos car les étudiants concernés sont mineurs. Le Conseil national de l'éducation a annoncé qu'il ferait appel de la décision du tribunal, ce qui signifie que la procédure principale est toujours pendante.
Un regard sur les lois
Dans le contexte de cet incident, le cadre juridique est également important. Selon les informations de Temps Certains symboles d'extrême droite et leur utilisation peuvent être poursuivis par la loi, notamment en vertu des articles 86 et 86a du Code pénal. Ces paragraphes réglementent la distribution de matériel de propagande et l'utilisation de symboles d'organisations anticonstitutionnelles. Les sanctions peuvent aller d'une amende à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à trois ans.
Le droit pénal des mineurs applicable dans ce cas stipule que l'accent est mis sur la notion d'éducation. Au lieu de sanctions pures, les tribunaux s'appuient souvent sur des travaux d'intérêt général ou des cours de formation sociale. Cela garantit que les jeunes reconnaissent et comprennent les conséquences de leurs actes.
Le sujet attire non seulement l’attention du public, mais montre également les difficultés liées au symbolisme d’extrême droite, en particulier à l’ère numérique. La direction de l'école et le ministère de l'Éducation de Greifswald sont confrontés au défi de prendre les bonnes mesures pour garantir à la fois la sécurité publique et l'équité éducative.