Utilisation abusive des appels d’urgence à MV : la police sous pression – l’affaire Schwaner suscite l’émoi
Augmentation de l'utilisation abusive des appels d'urgence dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale : la police enquête sur de fausses menaces à Schwerin et dans ses environs.

Utilisation abusive des appels d’urgence à MV : la police sous pression – l’affaire Schwaner suscite l’émoi
Dans la nuit du 1er avril 2025, un appelant excité a signalé une menace contre une maison d'hôtes à Schwaan via le numéro d'urgence 110. La police s'est précipitée sur les lieux avec des gyrophares et des sirènes. Étonnamment, les agents sur place n’ont trouvé aucune preuve d’une menace. L'appelant, un homme de 44 ans de Güstrow, a été localisé et s'est présenté à la police comme n'ayant aucune idée. Il a admis plus tard qu'il n'y avait eu aucune menace. En conséquence, l’affaire a été classée comme abus d’appel d’urgence, ce qui est bien sûr une affaire grave.
Encore Courrier Uckermark rapporte, il s'agit bien plus qu'un simple moment de choc pour la police. En 2024, la préfecture de police de Rostock a répondu à 122 165 appels d'urgence au total, ce qui correspond à environ 330 appels par jour. Cela comprenait plus de 220 faux appels d’urgence qui ont détourné l’attention des forces de sécurité des véritables urgences. Ce numéro montre clairement qu'une utilisation abusive des appels d'urgence n'est pas seulement gênante, mais a également de graves conséquences pour l'ensemble de la population.
Les conséquences d’une mauvaise utilisation des appels d’urgence
La police a la responsabilité de fournir une assistance rapide et efficace en cas d'urgence réelle. Cependant, si quelqu'un comme Güstrower utilise à mauvais escient un appel d'urgence, cela entraîne non seulement des coûts, mais des vies peuvent également être mises en danger. Il ne s’agit pas d’un délit banal. L'article 145 du Code criminel précise que l'utilisation abusive des appels d'urgence est punissable. La loi prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu'à un an ou une amende pour de telles infractions.
Les choses pourraient devenir sérieuses pour le Güstrower. On examine actuellement s'il doit payer les frais de l'opération de police. Une enquête a également été ouverte et est en cours de traitement par la police judiciaire. L'incident n'est pas un incident isolé. Un autre appel d'urgence faisant état d'une bagarre entre huit personnes à Güstrow s'est également révélé faux. Ici, l'appelant n'a pas répondu aux appels, ce qui a rendu l'enquête encore plus difficile.
Mais que sait-on de l’utilisation abusive des appels d’urgence ? Un rapide coup d'œil aux statistiques montre que de tels incidents ont été de plus en plus enregistrés dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale ces dernières années. En 2022, il y avait 394 cas et en 2021, 371 cas. Alors qu'une augmentation a été constatée à la préfecture de police de Rostock, une légère diminution a été constatée à la préfecture de police de Neubrandenburg. Néanmoins, le problème demeure et nécessite une sensibilisation constante de la société.
Un appel à la raison
Nous devons réaliser que derrière chaque appel d’urgence se cachent de vraies personnes avec de réelles préoccupations. Les abus peuvent sérieusement mettre la vie d'un spectateur en danger, comme le montre de manière impressionnante l'exemple du Güstrower. De tels actes, souvent qualifiés de « swatting », s’aventurent sur un terrain dangereux où le plaisir et le soutien sérieux sont très éloignés.
Nous lançons un appel à tous les lecteurs : réfléchissez bien avant de décrocher le téléphone et de passer un appel d'urgence. Les véritables urgences doivent toujours passer en premier, car en cas d’urgence, chaque seconde compte !