Le commissaire européen Roswall visite la Basse-Saxe : la protection des landes et des oiseaux au centre de l'attention !

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Le commissaire européen Roswall s'est rendu en Basse-Saxe pour soutenir et promouvoir des projets innovants visant à protéger les oiseaux des landes et des prairies.

EU-Kommissarin Roswall besuchte Niedersachsen, um innovative Projekte zum Moor- und Wiesenvogelschutz zu unterstützen und zu fördern.
Le commissaire européen Roswall s'est rendu en Basse-Saxe pour soutenir et promouvoir des projets innovants visant à protéger les oiseaux des landes et des prairies.

Le commissaire européen Roswall visite la Basse-Saxe : la protection des landes et des oiseaux au centre de l'attention !

Le 17 novembre 2025, la commissaire européenne chargée de l'environnement, de la résilience hydrique et de l'économie circulaire, Jessika Roswall, s'est rendue dans les régions de Basse-Saxe et de Brême. L'objectif principal de leur visite était la protection des oiseaux des prés et des landes. Par temps légèrement pluvieux, elle a découvert le projet « GreenMoor II » à Brême Blockland et le « triangle humide ». Roswall était accompagné de Jan Ceyssens, chef de cabinet adjoint, ainsi que des députés européens Lena Düpont, David McAllister et Stefan Köhler.
Lors de la visite, Lena Hauschildt du Centre des prairies de Basse-Saxe/Brême a expliqué comment les émissions sont mesurées à différents niveaux d'eau. Le président du peuple rural, Dr. Holger Hennies, s'est montré optimiste quant aux négociations organisées en collaboration avec l'Association agricole de Brême. Différents sujets ont été abordés au cours de la journée, notamment l'engagement renouvelé en faveur de la régulation des niveaux d'eau et la restauration des tourbières, qui jouent un rôle clé dans la réduction des gaz à effet de serre grâce aux prairies permanentes.

Coopération pour la conservation de la nature

« Coopération plutôt que réglementation » était la devise du jour. Hennies a souligné qu'une coopération positive entre l'agriculture, la conservation de la nature et la politique est essentielle. Les difficultés causées par la réglementation des engrais dans les « zones rouges » ont également été évoquées, qui conduisent à un sous-approvisionnement en plantes. Il a critiqué les sanctions collectives sans le principe du pollueur-payeur. Ce jour-là, des discours d'ouverture ont été prononcés sur les conseils en matière de zones de protection des eaux et sur la situation nutritionnelle en Basse-Saxe et en Allemagne, destinés à servir de point de départ pour améliorer la situation.

La nécessité de protéger les tourbières est également clairement soulignée dans la loi fédérale sur la protection du climat. Ces sols, qui représentent environ 8 % de la superficie agricole allemande, sont d’importants puits de carbone et jouent un rôle crucial dans le cycle de l’eau. Environ 53 millions de tonnes d'émissions de CO2 sont générées chaque année, résultant de la décomposition des tourbières drainées. Le gouvernement fédéral a donc lancé la stratégie nationale de protection des landes, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 5 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an d'ici 2030. L'accent est mis sur les mesures de réhumidification afin d'améliorer le bilan des émissions et de promouvoir les landes intactes en tant que ressources quasi naturelles.

Des solutions innovantes

Une approche tournée vers l'avenir est la paludiculture, dans laquelle les zones de tourbières humides sont utilisées de manière durable. Il s'agit par exemple de la culture de quenouilles et de tourbe ainsi que de l'élevage de buffles d'eau. Le ministère fédéral de l'Alimentation et de l'Agriculture (BMEL) finance de telles utilisations possibles à hauteur d'environ 80 millions d'euros jusqu'en 2032. Le passage à de nouvelles méthodes de culture devient un défi pour les agriculteurs, car de nouvelles machines et de nouveaux canaux de vente sont souvent nécessaires.

Dans le cadre du programme de protection du climat 2030, l'agrophotovoltaïque, qui représente une combinaison de systèmes photovoltaïques et d'utilisation agricole, a également reçu un soutien. Cette approche innovante devrait également être encouragée à l’avenir sur les landes réhumidifiées. Une étude en cours de l'Université de Greifswald étudiera les effets des systèmes photovoltaïques sur les landes et contribuera ainsi au développement ultérieur de pratiques durables dans le secteur agricole.

En conclusion, on peut dire que cette journée a non seulement donné une impulsion importante à la protection des landes, mais a également mis en évidence la nécessité d'une coopération entre les différents acteurs dans les domaines de l'agriculture et de la protection de la nature. Il faut donc des concepts tournés vers l’avenir, qui soutiennent à la fois la protection du climat et offrent des perspectives aux agriculteurs.

De plus amples informations sur les développements actuels en matière de protection des tourbières peuvent être trouvées sur Les gens de la campagne, BMELH et Agriculture.de.