Attaque de hackers sur les téléphones portables de la police : des millions de dégâts et un grand débat !

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L'attaque de pirates informatiques contre les téléphones portables de la police en Mecklembourg-Poméranie occidentale suscite des discussions sur la sécurité informatique et d'éventuelles pertes se chiffrant en millions.

Hackerangriff auf Polizei-Handys in Mecklenburg-Vorpommern sorgt für Diskussionen über IT-Sicherheit und mögliche Millionenschäden.
L'attaque de pirates informatiques contre les téléphones portables de la police en Mecklembourg-Poméranie occidentale suscite des discussions sur la sécurité informatique et d'éventuelles pertes se chiffrant en millions.

Attaque de hackers sur les téléphones portables de la police : des millions de dégâts et un grand débat !

Une attaque de pirate informatique contre les serveurs de la police de Mecklembourg-Poméranie occidentale continue de susciter des débats houleux et de nombreuses questions sans réponse. On ne sait pas exactement quelle sera l’ampleur réelle des dégâts matériels. Le remplacement éventuel des téléphones portables endommagés de la police pourrait déjà se chiffrer en millions, comme le rapporte n-tv.de](https://www.n-tv.de/regionales/mecklenburg-vorpommern/Hacker-Attack-auf-Polizei-Handys-sorge-weiter-fuer-Debatten-article25909849.html). Le ministère de l'Intérieur a déjà pris des mesures pour renforcer la sécurité, mais de nombreux détails restent flous.

L’attaque, apparemment menée par des pirates informatiques chinois, a donné lieu à des contre-mesures très tard après la réception des avertissements. Selon ndr.de, les cybercriminels ont pu collecter des données inaperçues pendant une semaine. Ce n'est que le 22 mai que les serveurs ont été arrêtés après que les avertissements de sécurité soient parvenus en temps opportun aux autorités compétentes - mais à ce moment-là, le mal était déjà fait.

Réactions et revendications politiques

Au Parlement du Land, les partis d'opposition CDU et AfD réclament une information complète et une amélioration de la protection informatique, mais ne parviennent pas à trouver une majorité pour leurs préoccupations. La députée CDU Ann Christin von Allwörden a notamment critiqué les réactions inappropriées et la lenteur de la transmission des informations aux forces de police. Elle réclame un meilleur équipement des organismes de sécurité informatique et une amélioration du système d'alerte précoce. Le député de l'AfD, Jens-Holger Schneider, propose également qu'un enquêteur spécial externe et indépendant enquête sur l'incident de plus près.

Le ministre de l'Intérieur Christian Pegel (SPD) reconnaît que ce sont des déficiences dans le système de reporting interne qui ont ouvert la voie à l'attaque. Cela concerne notamment le retard dans le traitement des alertes concernant les logiciels utilisés pour les appareils mPol, des téléphones portables qui permettent aux agents de communiquer et de se renseigner en ligne. «Nous avons besoin de garanties organisationnelles pour les futurs messages d'alerte», souligne Pegel, soulignant qu'il est urgent de moderniser les systèmes techniques.

Défis techniques et précautions de sécurité

Au total, jusqu'à 4 000 téléphones portables de la police pourraient être remplacés pour des raisons de sécurité. Le lien entre la cybercriminalité et la sécurité informatique actuelle en Allemagne ne peut être négligé : selon le rapport du BSI, la situation en matière de cybersécurité est préoccupante, avec une professionnalisation des structures criminelles et un nombre croissant de vulnérabilités zero-day.

Telekom et la société de support logiciel avaient déjà émis des avertissements, mais ils n'ont pas été transmis à temps à la police. Cela entraîne non seulement une grande incertitude, mais aussi une baisse significative de la préparation opérationnelle des agents, car la communication s'effectue désormais via des radios et non plus via des appareils mobiles.

L'impact global de l'attaque informatique fait actuellement l'objet d'une enquête menée par un groupe de travail de la police criminelle de l'État (LKA). Jusqu’à présent, rien n’indique que des données sensibles, telles que des informations GPS ou des coordonnées personnelles, aient réellement été divulguées, même si cela n’exclut pas la possibilité que ces informations puissent intéresser des criminels.

Les événements de Mecklembourg-Poméranie occidentale montrent à quel point il est important de repenser et de renforcer nos mesures de sécurité à l’ère numérique. Le débat se poursuivra certainement, car ce ne sont pas seulement les autorités qui sont mises en cause ici ; Les citoyens doivent également prendre conscience de l’importance de la cybersécurité.