La politique en classe : MV vote la loi scolaire !
Le Mecklembourg-Poméranie occidentale discute du consensus de Beutelsbach dans la nouvelle loi scolaire afin de renforcer l'éducation politique.

La politique en classe : MV vote la loi scolaire !
L’éducation civique à l’école : un sujet brûlant
L'éducation politique dans nos écoles prend de l'ampleur, notamment à l'approche des prochaines élections régionales en Mecklembourg-Poméranie occidentale. En janvier 2026, le Parlement du Land décidera d'inclure le consensus de Beutelsbach dans la loi scolaire, un sujet qui concerne non seulement les éducateurs, mais aussi la société dans son ensemble. Le Consensus de Bechersbach, créé en 1976 à Hülsesbach, est une ligne directrice didactique importante qui vise à garantir que les étudiants ne soient pas surpris mais puissent se faire leur propre opinion. Ce rapport ndr.de.
Dans le même temps, l'AfD, qui critique un éventuel endoctrinement en classe, appelle à une réduction des cours politiques au profit des matières scientifiques. Le parti estime qu'une surcharge de questions politiques n'est pas dans l'intérêt des étudiants. L’accent est ici mis sur la protection des enfants et des jeunes contre la formation d’opinions unilatérales.
Le consensus de Sachesbach : principes de l'éducation civique
Les principes fondamentaux du Consensus de Beutelsbach sont clairement définis et constituent le cadre de l'éducation politique dans les écoles. D’une part, il y a l’interdiction de se laisser submerger, qui garantit que les étudiants ne sont pas influencés sans être préparés à certaines opinions. L'orientation des étudiants est également un aspect central destiné à promouvoir la formation d'une opinion indépendante. Enfin, l'exigence de controverse est importante : différentes opinions doivent être présentées en classe afin qu'une discussion équilibrée puisse avoir lieu. Fort bpb.de Ce consensus est un élément central de l’éducation politique en Allemagne.
Gudrun Heinrich, une partisane importante de cette réforme scolaire, considère la modification de la loi comme une « étape importante » dans la tâche de construction démocratique de l'école. Elle souligne l'importance des valeurs de la Loi fondamentale et la responsabilité des enseignants de ne pas violer les principes requis. Le GEW y voit une opportunité de renforcer les enseignants, notamment face aux incidents d’extrême droite.
Le contexte du débat
Le consensus de Bechersbach a émergé dans les années 1970 lors de discussions intensives sur l’éducation politique. À cette époque, Hans-Georg Wehling formulait les points centraux qui sont encore très pertinents aujourd'hui. L'éducation civique ne doit pas seulement promouvoir la pensée critique, mais aussi la capacité d'analyser ses propres intérêts et de trouver les moyens de les représenter. Cette vision est revitalisée par le discours actuel sur la politique scolaire en Mecklembourg-Poméranie occidentale.
En outre, les représentants des étudiants est-allemands ont déjà porté leurs revendications en faveur d’une plus grande éducation politique dans la politique de l’État. Cette voix des jeunes est essentielle car ils sont directement touchés par les effets d’un tel changement de loi et apportent des perspectives précieuses.
Dans l’ensemble, il reste à voir comment le parlement du Land décidera l’année prochaine. Le débat sur l’éducation politique dans les écoles est loin d’être terminé et continuera à façonner les enseignements scolaires en Mecklembourg-Poméranie occidentale. Il appartient désormais aux législateurs de jouer un rôle actif et de poser les jalons d’une éducation démocratique et équilibrée.