32 expulsions dans le district : les délinquants intensifs sur la liste des cibles !
Dans la région des lacs du Mecklembourg, 32 demandeurs d'asile déboutés ont été expulsés. La situation sécuritaire reste tendue.

32 expulsions dans le district : les délinquants intensifs sur la liste des cibles !
Une tendance claire est visible dans la région des lacs du Mecklembourg : au premier semestre 2025, 32 demandeurs d'asile déboutés ont été expulsés. Ce nombre est stable par rapport aux années précédentes. Par exemple, en 2024, 59 et en 2023 58 étrangers du district ont été rapatriés vers leur pays d'origine, selon le Courrier du Nord signalé.
Les cas de plusieurs délinquants intensifs qui risquent d'être expulsés sont particulièrement frappants. Un Égyptien de 21 ans a été reconnu coupable d'incendie criminel aggravé et condamné à sept mois de prison. Le 16 février 2024, il met le feu à un matelas dans sa cellule, causant des dégâts évalués à 8 000 euros. Un autre cas concerne une Tunisienne connue sous le nom de « Granny Robber », responsable du détournement de fonds de 18 femmes âgées et qui risque également d'être expulsée après avoir purgé une peine de trois ans de prison.
Les déportations et leurs difficultés
Cependant, l'expulsion peut être compliquée. Par exemple, un Sierra Leone de 19 ans a été condamné à deux ans et deux mois de prison pour jeunes pour une série de crimes. Son manque d'identité pose des problèmes car il n'a pas de papiers d'identité, ce qui rend son rapatriement considérablement plus difficile. Un jeune Marocain, qui a dû purger une peine d'un an et dix mois de prison pour incendie criminel aggravé, est également sous la pression d'une expulsion imminente.
Dans un contexte plus large, l’ensemble de la pratique de l’expulsion n’est pas sans controverse. Selon la situation juridique actuelle, les demandeurs d'asile ne peuvent pas être refoulés à la frontière. D'après cela Intégration des services multimédias Seules les personnes manifestement vulnérables dans ce pays peuvent être exemptées de cette réglementation. Les développements actuels montrent que des pays comme la Pologne, l’Autriche et la Suisse ne sont pas disposés à reprendre les demandeurs d’asile d’Allemagne. Votre attitude négative pourrait encore compliquer la situation.
Statistiques et prévisions futures
Un regard sur les chiffres globaux illustre l’ampleur du problème. En 2024, 20 084 personnes au total ont été expulsées dans toute l’Allemagne. Les principaux pays d'origine sont la Géorgie, la Turquie, l'Afghanistan et les ressortissants nord-macédoniens et syriens. Les mineurs sont également concernés : en 2024, on comptait 3 687 mineurs parmi les expulsés, soit une augmentation par rapport aux années précédentes. Un autre aspect est que le gouvernement fédéral agit actuellement à l'encontre du droit européen lorsqu'il rejette des demandeurs d'asile aux frontières - c'est du moins ce qu'a jugé la CJUE.
Reste à voir comment la situation évoluera dans les mois à venir. Les politiques feraient bien de prendre en compte la base juridique et les aspects humanitaires nécessaires - car, en fin de compte, s'occuper des personnes dans le besoin est un défi pour la société dans son ensemble, qui soulève souvent bien plus de questions qu'il ne peut apporter de réponses. Toutefois, les événements actuels montrent que tant les actions des autorités que les options de retour doivent évoluer dans une direction claire afin de prendre en compte à la fois les exigences juridiques et les besoins humanitaires.
Pour l’avenir, il est important de voir comment les autorités étatiques et fédérales traiteront cette question, surtout si l’on considère le nombre de 45 337 personnes qui ont été refoulées aux frontières allemandes en 2024. Agence fédérale pour l'éducation civique tient le coup. Il reste passionnant de voir comment le cadre juridique et les expressions de la volonté politique évolueront dans les années à venir.