Incendie dans un immeuble : un quinquagénaire au tribunal pour incendie !
Un homme de 50 ans originaire de Leer comparaît devant le tribunal régional d'Aurich pour incendie criminel. Il voulait « nettoyer » son sous-sol et pourrait être atteint d'une maladie mentale.

Incendie dans un immeuble : un quinquagénaire au tribunal pour incendie !
Lors d'un procès sensationnel au tribunal régional d'Aurich, un homme de 50 ans originaire de Leer est au centre de l'enquête. Il est soupçonné d'avoir incendié le 25 mars le sous-sol d'un immeuble de la Friesenstrasse. Son inquiétude : le sous-sol devrait être « nettoyé » car il y soupçonnait de la vermine et des rats. [NWZen ligne]. tandis que la police et les pompiers enlevaient les restes de papier et de carton fumants.
L'affaire a non seulement créé un émoi dans le quartier, mais donne également lieu à une longue liste d'autres incidents impliquant l'accusé. Deux jours seulement avant l'incendie du sous-sol, il y avait déjà eu deux incendies plus petits à Leer, dans lesquels il aurait également été impliqué. Entre autres choses, une tombe a été incendiée, qui a été découverte par un ambulancier. Selon certaines informations, le suspect aurait mis le feu à des vêtements et à d'autres objets à proximité d'une station-service. Au cours de ces journées mouvementées, il s'est également fait remarquer en menaçant les témoins avec une barre de fer, ce qui a naturellement suscité de grandes inquiétudes.
Contextes psychosociaux
L'accusé a un passé difficile caractérisé par une dépendance à l'alcool et aux drogues. Un hébergement dans un centre de rééducation a été ordonné dès 2021. Il existe également de possibles problèmes psychiatriques : on soupçonne une schizophrénie paranoïaque et les rapports de l'accusé indiquent qu'il était convaincu qu'il y avait un tunnel secret dans le sous-sol. Ces déficiences psychologiques pourraient jouer un rôle dans son comportement. Refubium souligne que les incendies criminels sont souvent associés à la maladie mentale et aux délires, en particulier chez les personnes schizophrènes.
La recherche s'intéresse depuis longtemps au thème des incendies criminels et aux troubles psychologiques qui y sont associés. Une étude menée auprès de 60 pyromanes montre qu’il existe des différences significatives entre les auteurs schizophrènes et non schizophrènes. Les pyromanes schizophrènes ont souvent tendance à commettre des actes spontanés dans leur propre espace de vie. Ces pathologies pourraient contribuer à expliquer le comportement du prévenu. Vdoc montre que de nombreux pyromanes agissent avec des motivations émotionnelles, souvent par colère ou par vengeance.
Le verdict et les prochaines étapes
Le procès se poursuit et reste à savoir si l'accusé devra être placé dans un centre de rééducation ou une clinique psychiatrique. Compte tenu de son histoire et de sa situation psychologique complexe, la responsabilité juridique appropriée peut être difficile à évaluer. Dans de tels cas, il a été constaté qu’environ 32 % des sujets étaient incapables.
Les événements de Leer illustrent à quel point la santé mentale est étroitement liée à de tels crimes et à quel point il est important de prendre en compte non seulement les aspects du droit pénal, mais aussi les aspects psychologiques de ces crimes. Les discussions autour de cette affaire sont suivies avec enthousiasme, tant dans la région que dans les cercles spécialisés.