Retour dans la tendance : les entreprises misent de plus en plus sur les obligations durables !
Découvrez comment les obligations durables gagneront à nouveau en importance en 2025 et soutiendront les entreprises sur la voie de la décarbonisation.

Retour dans la tendance : les entreprises misent de plus en plus sur les obligations durables !
Il y a actuellement un retour passionnant dans le monde financier : les obligations liées au développement durable, également connues sous le nom d'obligations liées au développement durable (SLB). Fort Option Financement Le marché des SLB a changé ces dernières années et les tendances actuelles donnent de l’espoir. Après une baisse des montants totaux collectés en 2024, de nombreuses entreprises en France sont désormais prêtes à émettre de nouvelles SLB.
Les récentes émissions d'entreprises comme Eramet, Spie et Carrefour montrent clairement que les entreprises françaises restent actives dans le secteur des obligations publiques. Alors qu'Eramet a levé 100 millions d'euros le 21 mai en augmentant une obligation existante, Spie a levé un jour plus tôt 600 millions d'euros sur cinq ans. Carrefour s'est joint à la tendance et a lancé 500 millions d'euros sur quatre ans. Les trois sociétés ont émis des SLB, assorties d’un mécanisme permettant d’augmenter le taux d’intérêt si leurs objectifs de durabilité ne sont pas atteints.
Le changement climatique comme moteur
Mais pourquoi les SLB sont-ils si fascinants ? Les entreprises doivent de plus en plus s’adapter au changement climatique et décarboner leurs activités. La performance climatique des entreprises définit dans quelle mesure elles peuvent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces émissions sont réparties en trois catégories : le Scope 1 fait référence aux émissions directes, le Scope 2 aux émissions liées à la consommation d'énergie et le Scope 3 aux émissions indirectes. La nécessité de s'adapter varie d'un secteur à l'autre et les conséquences d'une négligence peuvent entraîner des risques financiers à long terme, tels que Banque de France expliqué.
L'engagement financier des SLB favorise l'engagement des émetteurs dans la réduction des émissions de GES, même si les mesures concrètes mises en œuvre et la pertinence des objectifs fixés sont souvent difficiles à évaluer. Même si les sanctions financières en cas de non-conformité sont relativement faibles, les entreprises émettant des SLB manifestent un vif intérêt pour la transition vers des pratiques durables.
Réglementation et transparence
Des lignes directrices importantes émanent de l'International Capital Market Association (ICMA), qui, avec son Principes des obligations liées au développement durable (SLBP) définit les caractéristiques structurelles, les informations à fournir et les rapports pour les SLB. Ces principes, destinés à tous les types d'émetteurs, fournissent des orientations claires sur la sélection des indicateurs clés de performance (KPI) et comprennent également un registre à jour de ces KPI. La version 2024 vise à apporter davantage de clarté aux acteurs du marché.
Vers une plus grande transparence, la SLBP encourage les émetteurs à divulguer des informations sur leurs stratégies de développement durable afin de promouvoir le respect des Principes. Une telle mesure pourrait renforcer le marché des SLB et aider les émetteurs à communiquer plus clairement leur engagement en faveur du développement durable.
Globalement, il convient de noter que le retour des SLB offre aux entreprises comme aux investisseurs la possibilité de contribuer activement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Avec l’augmentation significative de l’activité en 2025, le marché des SLB pourrait à nouveau se stabiliser et continuer à croître. Il reste passionnant de voir comment cette tendance se développera et quel rôle les pratiques SLB joueront dans le futur paysage financier.