Le président Lee Jae Myung envisage une grâce spéciale pour Cho Kuk – Et ensuite ?

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Le 11 août 2025, le président Lee Jae Myung préside une réunion du gouvernement sur d'éventuelles grâces, dont celle de l'ancien ministre Cho Kuk.

Am 11. August 2025 leitet Präsident Lee Jae Myung eine Regierungssitzung über mögliche Graces, inklusive der des ehemaligen Ministers Cho Kuk.
Le 11 août 2025, le président Lee Jae Myung préside une réunion du gouvernement sur d'éventuelles grâces, dont celle de l'ancien ministre Cho Kuk.

Le président Lee Jae Myung envisage une grâce spéciale pour Cho Kuk – Et ensuite ?

Le 11 août 2025, jour plein d'attentes, le président sud-coréen Lee Jae Myung convoquera son cabinet pour une réunion extraordinaire. Le thème central de cette réunion, prévue à 14h30, sera ce que l'on appelle le « brouteur spécial », une pratique courante que les présidents utilisent pour accorder la grâce ou pour parvenir à la justice sociale. La discussion sur une éventuelle grâce pour l'ancien ministre de la Justice Cho Kuk, actuellement en détention, suscite actuellement une attention particulière.

Cho Kuk, fondateur du Parti de la reconstruction de Corée (RPC) nouvellement formé, est au centre de la controverse politique en Corée du Sud. Alors qu'il poursuit une seconde chance, il combat les ombres de son passé ; il se condamne pour son rôle dans un scandale, pour avoir influencé les carrières académiques de ses enfants. Ces circonstances contrastent fortement avec les attentes que les citoyens attachent à une nouvelle orientation politique.

Changement politique ou circonstances chaotiques ?

Le paysage politique en Corée du Sud se trouve à un tournant. De nombreux citoyens perçoivent Cho Kuk comme un signe de changement, surtout compte tenu du mécontentement à l'égard du gouvernement actuel. Le soutien apporté à son nouveau parti, lancé avant les prochaines élections générales d’avril 2024, montre que de nombreux Sud-Coréens sont prêts à innover et ne font plus confiance aux partis traditionnels. Sciences et Démocratie

"Les élections sont cruciales", estime un politologue, "car l'opposition n'offre pas les alternatives nécessaires et le président Yoon a un besoin urgent d'une majorité pour ne pas apparaître comme un 'canard boiteux'". La situation est si tendue que chaque geste de Cho Kuk attire à la fois des partisans et des critiques.

Les défis du nouveau gouvernement

Les élections approchent et la pression monte : les citoyens peuvent voter mardi. Cette élection offre l’opportunité de mettre fin au chaos politique des derniers mois, marqué par des protestations et des litiges juridiques. Les premiers sondages montrent que Lee Jae-myung, du parti de centre-gauche, est en tête avec 51,7 % des voix, tandis que son rival conservateur Kim Moon-soo est à 39,3 %. RTS.

L'élection s'est soldée par un taux de participation élevé de plus de 62 %, démontrant la large mobilisation de l'électorat. Après des mois d'incertitude, les gens espèrent des solutions claires à des problèmes urgents tels que la crise économique, la baisse du taux de natalité et la hausse du coût de la vie. Le futur président devra également surmonter des défis diplomatiques, notamment dans les relations avec la Corée du Nord, les États-Unis et la Chine.

En ces temps d’incertitude, reste à savoir si Cho Kuk, malgré ses problèmes juridiques, sera perçu comme une véritable alternative. Reste à savoir s’il parviendra à convaincre les électeurs alors que le paysage politique continue de changer rapidement.