La fête à Grolland dégénère : La police arrête la rave avec 200 jeunes !
A Brême, une fête bruyante avec 200 jeunes dégénère et la police doit intervenir. Focus sur les incidents et les impacts.

La fête à Grolland dégénère : La police arrête la rave avec 200 jeunes !
Une célébration bruyante à Grolland, Brême, a provoqué beaucoup d'émoi dans la nuit du 18 au 19 octobre 2025. La police a été alertée à 23 heures après que les habitants se soient plaints de la musique assourdissante. Ce qui a commencé comme une petite fête pour un jeune de 17 ans s'est rapidement transformé en un événement majeur avec environ 200 invités, dont beaucoup sont arrivés sans y être invités. Les secours ont dû intervenir à plusieurs reprises pour maîtriser la situation, rapporte Image.
La police est apparue avec un contingent important : au total, douze voitures de patrouille ont été nécessaires pour calmer la situation. Une fois sur place, les agents devaient non seulement contrôler les invités, mais également s'assurer que l'accès au lieu restait fermé. Le chaos semblait déjà avoir commencé dans l'appartement : il y avait beaucoup de saleté et de l'argent liquide avait été retiré du portefeuille de l'hôtesse.
Un arrière-goût pire
Cependant, une soixantaine de jeunes sont revenus après minuit et ont été remarqués par leur comportement agressif. Moins d'une demi-heure plus tard, ils ont détruit une porte-fenêtre et déclenché une émeute, ce qui a incité les policiers à intervenir. L'ambiance était tendue et il y a eu des insultes envers les policiers. À la suite de ces incidents, plusieurs rapports faisant état de dommages matériels et de vols ont été déposés.
Le spectacle ne s'est terminé qu'à 3 heures du matin, lorsque la police a finalement réussi à ramener la paix à Grolland. De tels incidents ne surviennent pas en vase clos ; ils reflètent un phénomène de société inquiétant. Selon l'Agence fédérale pour l'éducation civique, la délinquance chez les jeunes est majoritairement masculine et n'est pas un phénomène purement minoritaire. De nombreux jeunes, environ 70 %, ont commis des infractions au cours des 12 derniers mois, la majorité cessant de se comporter en grandissant. bpb.
Un regard dans les coulisses
Les analyses des statistiques de la criminalité suggèrent que même si le recours à la violence chez les jeunes est fréquemment signalé, les délits graves sont relativement rares. Seul un petit pourcentage des délits juvéniles sont de nature grave. L'étude longitudinale de Duisburg montre également que 84 % des garçons et 69 % des filles âgés de 13 à 18 ans ont commis un crime au moins une fois, les crimes violents étant particulièrement nombreux.
Les estimations de la délinquance juvénile peuvent être trompeuses car de nombreux suspects issus de l’immigration apparaissent plus fréquemment dans les statistiques de la criminalité. Les facteurs sociaux sont ici particulièrement importants et le nombre de suspects non allemands est disproportionnellement élevé. Les mesures de prévention ne doivent donc pas se baser uniquement sur des approches p-unitives, mais doivent également se concentrer sur l'intégration sociale et l'éducation.
Les incidents décrits à Brême sont un exemple des défis liés à la délinquance juvénile et montrent à quel point il est important de prêter attention aux besoins et aux problèmes des jeunes. C’est la seule façon de promouvoir un développement positif à long terme.